Cécile
Notre école dispose d’une classe ULIS, ce qui permet une inclusion partielle de la plupart des élèves à besoins particuliers, je mesure notre chance : En relation avec la collègue chargée de cette classe, nous avons pu mettre en place un emploi du temps qui tient compte du profil de chaque élève, une inclusion à visage humain, basée sur la réalité et pas sur un dogme. Mais pour d’autres enfants handicapés qui ne sont pas n ULIS c’est plus compliqué, j’ai par exemple un élève très dyslexique en CM2, l’adaptation me demande beaucoup de travail de préparation supplémentaire mais surtout le temps que peut lui consacrer son AESH est très insuffisant, cette personne -bien que compétente et dévouée- doit s’occuper de trois élèves dans l’école, c’est du saupoudrage !
Notre commune dispose d’un IME, je redoute le jour où il va fermer et où l’ensemble de ces enfants seront inclus en milieu ordinaire, ce sera ingérable.