Le livre du journaliste Stéphane Simon Les Derniers jours de Samuel Paty devrait être lu par toutes les personnes qui ont autorité sur les personnels car cette autorité est synonyme de responsabilité. Le coup de couteau qui a ôté la vie à notre collègue n’est pas arrivé par hasard ni comme un éclair dans un ciel bleu. Les jours précédents ont chacun apporté une touche au supplice de Samuel Paty, le déclenchement de toute l’affaire reposant sur le mensonge d’une élève, sur la puissance de la rumeur et naturellement sur le fameux « pas de vagues » qui règle les conduites des autorités.

Voici un premier extrait qui décrit en détail la mise en place de l’engrenage qui a conduit Samuel, avant qu’il ne soit décapité par un illuminé de l’arrière monde, à se faire recadrer par un prétendu référent-laïcité. Ce récit illustre quelque chose que nous connaissons bien et que nous dénonçons régulièrement : la complaisance de l’institution envers les parents d’élèves dès qu’ils mettent en cause un professeur. 

Voici le chapitre intitulé « Samuel a merdé ». Il se passe de commentaire, tout comme son titre.