La CFE-CGC, parce que nous sommes des cadres
Rejoindre la CFE-CGC est un choix bien réfléchi au moment où les enseignants sont de plus en plus dévalorisés, sous-payés, maltraités, stigmatisés et où l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale subit de plein fouet les effets d’un néo-management indifférent à la réalité humaine. Oui, nous sommes tous des cadres et assimilés, et nous demandons à être considérés, rémunérés et employés comme tels.
Il est temps pour nos professions de relever la tête en étant fiers d’être ceux qui transmettent le savoir. L’avenir du pays, c’est nous qui le préparons !
Quelques mots de François HOMMERIL, président de la CFE-CGC
Instruction nationale, année zéro
Tout est à refaire, et ceux qui croient encore au charme des discours et à la vertu des rustines nous emmènent un peu plus profondément dans ce gouffre dont les parois ne résonnent que de fatigue et d’anxiété.
Mais à la CFE-CGC, Action et Démocratie ne se résigne pas ; tout est à reconstruire, et c’est possible. Faire le pari de l’intelligence est une option toujours disponible que nos dirigeants n’actionnent jamais. Faire confiance aux enseignants, aux acteurs de terrain, leur déléguer l’autonomie et leur fournir les moyens nécessaires à leur mission, c’est trop demander à une haute administration pétrie de dirigisme méprisant et nourrie aux processus abscons. Payer, simplement payer le prix de leur travail et la valeur de leurs diplômes aux artisans de la transmission du savoir, c’est indécent pour les parangons des profiteurs de crise.
Abîmée par des dirigeants politiques incapables, quand ils n’étaient pas au surplus méprisants et veules, l’éducation nationale ne tiens plus que par la volonté et le courage de ses enseignants. Alors plus que jamais la mobilisation doit être générale pour reconstituer un rapport de force utile et sauver l’institution première de la République. L’avenir de notre pays en dépend et la CFE-CGC, avec Action et Démocratie est au cœur de cette bataille.