En cette rentrée où le souvenir de Dominique Bernard reste aussi vif dans notre mémoire que celui de Samuel Paty, nous pensons aussi à ceux de nos élèves qui ont été poussés au suicide après avoir été persécutés par d’autres, et à ceux qui souffrent encore de harcèlement. Ce fléau, et de façon générale la violence scolaire, font partie des sujets sur lesquels Action & Démocratie a depuis longtemps pris des positions fortes et claires [1]. Nous avons donc logiquement soutenu au dernier conseil supérieur de l’éducation du 19 octobre le projet de décret « enquête harcèlement » présenté par le ministre Gabriel Attal, et nous continuerons à prendre toute notre part dans la lutte contre le harcèlement scolaire, car nul ne doit se rendre à l’école pour souffrir mais bien pour s’instruire.

Cela vaut aussi hélas pour les personnels, qui sont de plus en plus nombreux à se défier d’une administration peu encline à faire preuve d’empathie envers ses propres agents. Notre syndicat Action & Démocratie est déterminé à tout mettre en œuvre pour faire cesser ce qu’il faut bien considérer comme un harcèlement administratif, qui n’a rien à envier au harcèlement scolaire quant aux souffrances qu’il cause, et auquel il faut aussi savoir « faire face ».

[1] Cf. encore dernièrement notre communiqué du 22 septembre 2023 « Honteux ! » et notre déclaration au conseil supérieur de l’éducation du 12 octobre 2023