AD/CFE-CGC, le syndicat des professeurs des écoles qui défendent l'instruction publique
Pour les professeurs des écoles, AD/CFE-CGC réclame...
- Une revalorisation du traitement de 20 % sur 5 ans par augmentation du nombre de point d’indice.
- Un concours régionalisé offrant une vraie mobilité interacadémique.
- La prise en compte des classes multiniveaux dans la rémunération.
- Une formation continue adaptée aux besoins et demandes des PE.
- Une augmentation des décharges pour la direction d’école ainsi qu’une aide administrative en fonction de la taille de l’école.
- Un nombre d’élève par classe limité à 22 en maternelle et 24 en élémentaire.
- Le respect de la liberté pédagogique et de l’évaluation individuelle du professeur.
Actus
Reconstruire l'école et défendre ses professeurs, sans posture ni compromis : c'est possible, et c'est urgent !
Si les professeurs des écoles d’aujourd’hui ont la même ambition que leurs prédécesseurs, celle d’instruire et transmettre des savoirs, force est de constater que cela n’a jamais été aussi difficile, notamment en raison du fait, aussi préoccupant qu’inédit, que nos élèves eux-mêmes sont désormais majoritairement de moins en moins concentrés et disposés à travailler. Le renoncement de très nombreuses familles à leurs obligations éducatives, la surexposition aux écrans de toute sorte en dépit des alertes de nombreux neuroscientifiques trop longtemps ignorées, mais aussi le déni et la démission de l’institution elle-même face aux incivilités et à l’effondrement du niveau sont les principaux facteurs de cette situation. Une culture de l’immédiateté, du « zapping » et un hédonisme dévoyé encouragé par les médias destinés à la jeunesse ont presque terminé l’avènement, pour la première fois dans l’histoire, d’une génération dont une proportion significative est devenue rétive à l’instruction. Il n’y a cependant aucune fatalité, aucune raison pour renoncer ou se résigner. Pour rebâtir l’école, nous faisons le choix d’avoir une ligne claire ainsi que de formuler des revendications sensées et réalistes, en phase avec le terrain. Action & Démocratie propose aux professeurs des écoles une nouvelle forme de syndicalisme, une nouvelle façon de défendre le métier que nous aimons en évitant l’écueil du dogmatisme idéologique et des compromissions politiques qui font que les collègues se détournent en masse, et non sans raison, des syndicats traditionnels. Ces revendications sont les vôtres, celles de la majorité silencieuse.
Une question, une difficulté ? N'hésitez pas à nous contacter
Pour toute question relative à votre situation administrative ou pour obtenir une information sur un sujet que cette page n’a pas encore abordé, vous pouvez contacter l’équipe des référents nationaux PE par l’intermédiaire de ce formulaire ou directement sur pe@actionetdemocratie.com
Tout savoir sur...
Ne restez pas seuls, syndiquez vous !
Le pouvoir d’achat des personnels ne cessant de diminuer depuis de longues années, nous avons – grâce à l’afflux de nouveaux adhérents et à une gestion maitrisée – fait le choix de fixer le montant de nos cotisations à un niveau très raisonnable. Cela fait de nous le syndicat réellement le moins cher de l’Education nationale
École inclusive : entre petites satisfactions et grandes souffrances
« Accueillir dans une même classe de CP/CE1 un enfant avec trouble autistique + un enfant hyperactif en attente de traitement médicamenteux + un dysphasique sévère + une enfant en attente de diagnostic dyspraxie ou pas sans aucun AVS ça parle tout seul non ? »
« J’avais une AESH pour une petite autiste. Tout se passait bien jusqu’à ce que la coordinatrice PIAL me demande de partager l’AESH avec une autre école. La petite cherche son AESH et tout part en cacahuète ! »
« Aucune structure ne l’a accepté, y compris l’hôpital de jour pour enfants autistes, ayant indiqué que la déficience est trop importante, mais nous, école maternelle, sommes obligés de l’accepter, c’est aberrant… »
« Jet de projectiles dans tous les sens, violence envers les autres, cris. Impossible de faire classe correctement : les autres enfants sont perturbés par la situation. Je suis en arrêt accident du travail (2 semaines et demi) : blessure au bras (du fait de l’élève). J’ai demandé de l’aide à mon inspectrice en début novembre, la cellule PAIRE est venue en… mai ! »
Action & Démocratie vous donne la parole
Comme Philippe, Fadela, Cécile, Xavier, Valérie, Lucie, Pascal, Romain, Catherine et tant d’autres dont vous pourrez lire les témoignages ici, prenez à votre tour la parole et écrivons ensemble le livre noir de l’inclusion scolaire, un bilan d’étape de l’inclusion que personne ne pourra ignorer ni mettre sous le tapis car il sera basé sur le réel et le vécu au sein des classes !
Suite à notre appel à témoignage du 15 octobre 2024, nous avons déjà reçu de très nombreuses contributions, toutes remarquables et instructives, que nous mettons en ligne au fur et à mesure. Les collègues sont soulagés non seulement de pouvoir s’exprimer mais aussi de constater qu’ils ne sont pas seuls.
Action & Démocratie recueille vos témoignages en vous garantissant l’anonymat et s’engage à porter votre parole aux plus hautes autorités afin que l’on avance enfin sur ce sujet. Nous sommes persuadés qu’ensemble, nous allons vraiment pouvoir faire bouger les choses ! Alors à vos plumes et vos claviers ! Pour feuilleter le livre noir de l’école inclusive, c’est ici
DANS La newsletter AD/Premier degré

Piscine scolaire : qui fait quoi, qui répond de quoi ?
Qui encadre ? Qui surveille ? Qui répond en cas de problème ? Face au manque de maîtres-nageurs, les enseignants se retrouvent trop souvent en première ligne, sommés d’assumer une mission impossible : animer un atelier tout en surveillant tout le bassin. Si l’on exige de l’enseignant qu’il veille à la sécurité, il faut lui donner les moyens de le faire : organisation adaptée, responsabilité assumée par la hiérarchie, droit d’arrêter une séance si les conditions ne sont pas réunies… La sécurité des élèves n’est pas négociable.

Programmes de français et mathématiques – cycle 3
Alors que l’Éducation nationale traverse une crise profonde, la publication précipitée de nouveaux programmes de français et de mathématiques pour le cycle 3 interroge sur les priorités du ministère. Entre une consultation boudée par les enseignants et une avalanche d’amendements lors de leur examen par le Conseil supérieur de l’éducation, ces nouveaux programmes semblent déconnectés des urgences du moment. Réécrire les programmes tous les dix ans, est-ce vraiment la priorité quand le système prend l’eau de toutes parts ?

Insécurité dans les établissements scolaires : une revue de presse
Selon le ministère de l’éducation nationale, entre le 26 mars et le 23 mai, 6000 contrôles ont entraîné la saisie de 186 couteaux, et 587 conseils de discipline ont eu lieu au total pour détention de couteaux. Voici une recension non exhaustive d’agressions récentes contre des enseignants durant l’année scolaire 2024-2025. Et ce ne sont là que la vingtaine de faits de violence grave dont la presse s’est faite l’écho, c’est-à-dire une goutte d’eau en comparaison de la réalité…

CRPE : une réforme de plus pour pas grand-chose…
Une énième réforme de la formation initiale des Professeurs des Écoles entrera en vigueur pour les candidats au CRPE de 2026. Pour Action & Démocratie, si elle va dans le bon sens s’agissant du premier degré (notre position est fort différente pour le second degré), cette réforme ne suffira cependant pas à traiter une crise du recrutement devenue structurelle.

10% en moins en cas d’arrêt maladie : AD/CFE-CGC se mobilise
Inscrite dans la loi de finance 2025, la baisse de 10% du traitement pendant les trois premiers mois de congé maladie ordinaire aura inévitablement pour effet, compte tenu de la faiblesse des traitements, de pousser les agents à effectuer leur service tout en étant malades et de ce fait contagieux pour leurs collègues aussi bien que leurs élèves : d’un simple point de vue sanitaire et organisationnel, une telle mesure est contre-productive autant pour le salarié que pour les élèves et l’institution. AD/CFE-CGC saisit le Conseil d’État pour la faire annuler.

L’école inclusive : un idéal noble mais une réalité douloureuse
Vos témoignages le montrent de façon éloquente : l’inclusion scolaire telle qu’elle est conçue et mise en œuvre est très souvent une source de souffrance pour tous. Derrière des discours bienveillants, l’État impose avec brutalité une inclusion au rabais pour faire des économies budgétaires parce qu’un enfant en classe ordinaire et sans accompagnement spécialisé coûte bien moins cher qu’une place en structure adaptée. Mais à quel prix ? Celui de la dignité des élèves, de l’épuisement des enseignants et de l’abandon des familles. Disons stop et mobilisons-nous pour une inclusion véritablement humaine et juste !

Limiter réglementairement le nombre d’élèves par classe : qui est pour, qui est contre, qui refuse de se prononcer ?
Le 6 juin 2024, à l’occasion de l’examen des programmes de français et mathématiques des cycles 1 et 2 , le conseil supérieur de l’éducation adopte sur proposition d’AD un vœu réclamant que le nombre maximum d’élèves par classe soit enfin gravé dans le marbre de la loi et limité à 22 élèves en maternelle et 24 en élémentaire. Etonnamment, certains syndicats représentatifs ont refusé de prendre part au vote… Notre compte-rendu de la séance et les documents officiels.
A lire aussi...

Incroyable ! La quasi totalité des OS votent contre le redoublement !
Presque toutes les organisations syndicales votent CONTRE le fait de donner le dernier mot aux équipes pédagogiques en matière de redoublement afin de « respecter l’expertise des professeurs » – mesure de bon sens que nous réclamions depuis longtemps !

Harcèlement et empathie
On choisit de traiter le harcèlement scolaire par des tables rondes, des ateliers divers visant à « libérer la parole » et avec elle, les souffrances accumulées, on nomme des ambassadeurs parmi les élèves en suggérant que c’est d’abord à eux de traiter leurs différends. L’adulte encadre, observe, mais ne se mouille pas trop…

Reconstruire l’école : déclaration au CSE
L’annonce, en décembre dernier, d’une série de mesures destinées à produire un « choc des savoirs », en dépit de l’inélégance d’une telle formule, nous a fait espérer que nous avions enfin un ministre de l’éducation capable de prendre à bras le corps les problèmes. Hélas, les premières mesures concrètes censées produire ce « choc des savoirs » sont très décevantes et, en guise de « choc », nous n’avons pour l’instant à faire qu’à un « pschitt ». [Déclaration au CSE – 31 janvier 2024]

Relever le niveau : une urgence !
Relever le niveau scolaire : une urgence Mission exigence des savoirs Communiqué Action & Démocratie – 12 novembre 2023 Annoncée le 5 octobre par Gabriel Attal à l’occasion de la journée mondiale des enseignants, la mission « exigence des savoirs » a pour objet d’identifier les principales mesures permettant de relever le niveau scolaire des

Formations en dehors du service
La formation continue, ce n’est pas n’importe quand ! La formation continue des enseignants, dont personne ne conteste la nécessité même si son contenu est jugé quelquefois très médiocre, a connu une transformation importante avec la loi n°2019-791 pour une école de la confiance, dite loi Blanquer, qui l’a fait passer d’une incitation (« chaque
Rentrée de l’école inclusive
Rentrée de l’école inclusive : le pire est-il devant nous ? Noah, 8 ans est atteint de troubles autistiques. Sa famille a attendu en vain pendant quatre ans une place en classe ULIS, dispositif d’inclusion le mieux adapté à son profil. Finalement, la MDPH de son département l’oriente vers un Institut Médico-Educatif, dans lequel Noah… n’ira